Mes estampes sont des traces de l’effet persistant de petites choses aperçues ou imaginées : gravées, capturées en une reconstruction méticuleuse, dans la planche de métal, puis imprimées à l'encre grasse sur papier.
J'ai toujours eu un attrait pour l'univers des planches d'Histoire Naturelle, qui m'a engagée à explorer l'eau-forte notamment, éprouvant avec bonheur les différentes contraintes offertes par le matériau gravé.
Le métal, par morsures et incisions, répond à ce désir de représenter avec des détails précis, des textures minutieuses.
Dans mes images reste cette attention au réel, à ses détails, textures et matières, mais il n'est pas seulement question de description minutieuse du monde tel qu'il est : il y a toujours un pas de côté, parfois un trouble, une inquiétude de la raison, une ouverture aux possibles de l'imaginaire et à d'énigmatiques relations entre êtres vivants.
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vola-t'il?, eau-forte 2011 |
" Dans [...] Vola-t'il? ou Figures, Iris Miranda nous propose de résoudre une forme d'énigme, chaque élément de sa composition émettant une forme de proposition, à laquelle doivent répondre les autres éléments. Comme toutes les solutions sont également vraies ou fausses, c'est à un dialogue sans fin que nous invitent ces oeuvres."
Extrait d'un article dans Le Petit Journal de Xavier Malbreil, écrivain et critique d'art.
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figures, eau-forte, 2011 |
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d'oeil, eau-forte 2011 |
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hommage à Dürer, eau-forte 2011 |
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les acousmies d'Iphigénie, eau-forte 2011 |
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poussées, eau-forte 2011 |